The Kerbiquet Wheneverly News

Méditez-moi ça…


«Teir buhez ‘neus pep den

Ha n’int ket hañval an eil deus eben»


«Chaque homme a trois vies/ Et elles ne se ressemblent pas.»


Merci à Jean-Pierre Guyader (de RKB) pour ce proverbe qui lui vient de sa mère.

Je suppose qu’à l’origine ces «trois vies» sont les «trois âges» d’une vie humaine. Mais il y a tellement d’autres façons de comprendre cette phrase…

*Pssst! Pssst!

On murmure de source généralement bien informée que le prochain disque de Gilles Le Bigot et Empreintes commencerait prochainement à être enregistré… 


On raconte même que ça me comble d’aise…


Il paraîtrait enfin que j’aurais en tête, jour et nuit, une fort jolie mélodie toute neuve, signée d’un certain G.L.B., à laquelle je tente de donner des paroles dignes d’elle… 


Nos reporters sont sur place et vous tiendront informés des développements de l’affaire.


De la menthe des champs et autres puissances invisibles

De ce que je persiste – et c’est déjà la preuve suffisante de mon incurable optimisme – à appeler mon jardin, je laisse «en prairie» les deux tiers. Entendez par là que je laisse la nature et le souvenir de décennies d’agriculture disposer de l’espace comme ils l’entendent,  me contentant de faucher le tout une à deux fois l’an; seuls font l’objet d’un arrachage bureaucratique le rumex, les chardons (désolée, les gars, moi je vous trouve jolis mais c’est la loi), et les ronces et autres petits saules qui trouvent que mon paysage gagnerait à devenir un bois touffu dans les plus brefs délais.


* Petit bulletin d’informations

Pendant que la pluie revenue achève de lessiver cette spectaculaire neige, quelques petites bribes de nouvelles ou d’anticipation:


– Ça y est, la nouvelle chanson, destinée au futur album de Gilles Le Bigot, a vu le jour à Trébeurden la semaine dernière. Mâtin, la musique est vraiment très belle… Pour les paroles, même si elles ont fait leur première sortie, je n’en suis pas encore au bout. Mais c’est toujours comme ça: passé un certain point il faut chanter la chanson, et la chanter vraiment, en situation, pour vraiment connaître ses faiblesses et ses forces – qui naturellement ne sont pas toujours où on les voyait.


La solitude, ça n’existe pas

*Cariatides et cornemuses

Ce mois de septembre aurait été magnifique si les Dieux n’avaient pas décidé de le balafrer de la plus affreuse façon (voir courrier précédent). Il fut riche en rencontres, en ces contrastes qui sont le délectable produit de mon parcours «carpe et lapin, option thon-chocolat», et en simple beauté. Le mercredi à l’Opéra Comique, le samedi à Argenteuil, le dimanche sur le plancher sous la mairie de Poullaouen… et le lundi sur la vedette pour une semaine de répétitions à Bréhat. …

Si belle et si douloureuse gavotte

Je n’ai le temps de reprendre la plume qu’aujourd’hui, alors que c’est samedi dernier que nous avons dit adieu à Pascal Boccou. J’ai hésité à en parler ici:  je n’étais pas de ses intimes et je redoute l’indécence de me réclamer, en quelque sorte, d’un chagrin qui appartient aux siens bien autrement qu’à ceux qui, comme moi, se contentaient d’être heureux de le retrouver aux grands rendez-vous et de lui porter de loin estime, confiance et amitié.