The Kerbiquet Wheneverly News

Le pré d'à côté

Où il sera énoncé rien moins qu'une des Grandes Vérités de l'Existence et du Spectacle Vivant : 

Les chanteurs rêvent de danser et de jouer d'un instrument, les instrumentistes et les danseurs rêvent de chanter. Tous sont persuadés que l'autre art est plus difficile que le leur. 

(Et je ne vous parle même pas des comédiens.) 

Cette semaine, j'ai eu à nouveau le bonheur d'intervenir sur les répétitions du

Les petits comptes de la fatigue, interlude : quand je pense…

… que j'ai planché au bac de philo sur le sujet "L'activité de l'artiste relève-t-elle plutôt du travail ou du jeu ?" !  

On n'échappe pas à son destin. 

Les petits comptes de la fatigue, 4 : le septième jour

Non, je n'ai pas fait de confusion d'orthographe – ou du moins pas cette fois-ci : arrivée au quatrième épisode, je dois bien reconnaître que mes "petits contes" n'ont rien de charmantes histoires et tout de la comptabilité, bilan et prévisionnel. Faire les comptes, c'est précisément ce à quoi la fatigue vous contraint, même si cela peut passer par ces pudiques homophonies dont l'inconscient a le secret. 

Entendu au bulletin météo du soir sur France Inter…

"Les températures seront bien élevées pour la saison."

Parce que normalement, en automne, elles vous ferment les portes au nez et mangent les coudes sur la table. 


(Cela dit, qu'on soit bien d'accord : loin de moi de fustiger je ne sais quelle baisse de qualité de la langue médiatique. S'il y en a une elle ne date pas d'hier et j'en prends ma part (1) ! En revanche j'adore la poésie involontaire qui s'invite au hasard de nos mots – quand ce n'est pas un pur aveu freudien, comme cet immortel et irréfutable "Il n'y a qu'Euromillions pour gagner autant de millions", que je me plais à imaginer sorti du cerveau d'un publicitaire taraudé par sa conscience…)