* “La chanteuse, l’infini et la clef à molette”, lettre du fond de la mine

Telle que vous ne me voyez pas, je suis au charbon, ignorant jusqu’au saint repos dominical, sur un projet qui sortira ce printemps (fin mars et avril): une “fantaisie-concert interactive” baptisée “La chanteuse, l’infini et la clef à molette” (titre capillotracté, je sais, mais j’en avais marre des titres en un mot qui ne racontent rien à personne), avec Lydia Domancich aux claviers et arrangements.


Histoire de ne pas passer la journée à vous expliquer la chose, voici le texte de présentation officiel:


“Une chanteuse heureuse nous ouvre son atelier…  D'une gavotte à une composition personnelle, d'un air d'opéra à une chanson de Queen, Marthe Vassallo aime chanter comme on aime le chocolat, la mer ou les baisers: avec gourmandise, curiosité, émerveillement, vertige. Ce sont ces joies et ces mystères qu'elle invite à toucher du doigt au fil d'un concert sincère et fantaisiste, avec la généreuse complicité de la pianiste et compositrice Lydia Domancich: faisant participer le public à des improvisations qui le mènent au cœur du son et du rythme, exposant avec humour les aléas du travail quotidien et les leçons glanées d'une musique à l'autre, disant simplement l'intimité qui s'établit entre l'artisan et sa matière première. Et surtout, surtout, chantant les répertoires qu'elle aime, chacun pour ses spécificités, pour la forme toujours différente qu'y revêt l'énergie première.


Où l'on découvrira qu'une note est un caméléon, que Rossini guérit les chagrins d'amour, qu'une gwerz bien patinée est l'amie du cafetier, qu'une petite consonne de rien du tout contient une forêt tropicale, et qu'après l'heure c'est plus l'heure! Et où l'on reconnaîtra, au-delà de l'apprentissage d'une musicienne, le cheminement passionnant de toutes les maturations:  entre les plaisirs du savoir-faire, l'épaisseur de la matière et l'infini des choses à comprendre… “



Bref, je voudrais qu’on s’amuse, qu’on joue, avec le son, l’écriture, les mots, la sensation d’être ensemble… Qu’on rigole, crénom! Même si tout le répertoire ne relèvera pas exactement du comique troupier – on ne se refait pas. Et même si deux ou trois choses très sérieuses passeront en contrebande dans les cales du joyeux petit navire, ce qui est souvent le meilleur moyen de les faire arriver à bon port.


Ce sera aussi l’occasion de chanter en public certaines musiques qui m’accompagnent en privé; parmi lesquelles des chansons persos en français et en anglais dont les brouillons, faute de pertinence dans mes travaux jusqu’ici, moisissaient dans les tiroirs depuis parfois très longtemps…


Avant-première le 29 mars au TRITON (Paris-Les Lilas; amis parisiens, c’est en bout de ligne de métro, station Mairie des Lilas, vous n’avez aucune excuse) et création courant Avril lors du Festival Des Petits Riens; coproduction Fur ha Foll et ODDC des Côtes d’Armor. Vous savez tout!


Au fait, qu’est-ce que je f… à taper tout ça quand je devrais être courbée sur l’ouvrage?


J’y retourne!



PS: oui, je sais, en bonne typo, on ne met pas un titre entre guillemets mais en italiques ou à la rigueur souligné. Mais comme les liens automatiques d’iWeb ignorent ces subtilités, j’en suis réduite à la faute de goût. C’est également pour cette raison que vous me lirez en couleur-indéfinissable-sur-fond-blanc. Ce logiciel mâche la besogne d’une manière qui convient trop à ma feignasserie foncière pour que je me mette à changer tous les paramètres à chaque nouvelle entrée.