(Comment? Vous ne savez pas à quelle oeuvre majeure de la littérature graphique mondiale ce titre fait finement allusion? Si vous souhaitez que la communication reste possible entre nous, cliquez ici. Puis éventuellement ici. La Faculté est encore partagée quant aux effets d’une exposition prolongée à F’murrr depuis la petite enfance. En ce qui me concerne, en dehors de l’éruption incontrôlable dans ma conversation de citations comme “Le temps n’a pas pu venir alors je le remplace et je passe”, “Esprit de mon grand-père Grabutcho es-tu là”, “Tu as vexé ma litote” et autres “Ils en restèrent pantois durant un mois”, et d’un désarroi face à tout être humain prénommé Romuald, les symptômes n’entravent que modérément ma vie sociale.)
L’Artiste, rentrée de ses périgrinations jordano-chablisiennes, se consacre en ce moment à des travaux moins photogéniques (et moins doux à l’estomac!): répétitions, rédactions, réunions, remise en forme (avant un été assez marathonesque), et autres activités en re- (comme “ re-venus, déclaration de”).
Juin est traditionnellement un moment de pause dans le calendrier des concerts: les théâtres ont fini leurs saisons, les festivals font encore chauffer le moteur, les examens scolaires mettent la vie associative en veilleuse. J’ai donc devant moi deux pleines semaines où je vais dormir dans ma maison tous les soirs, c’est d’un exotisme fou!
Pas question cependant d’en profiter pour me mettre les doigts de pieds en éventail, car c’est tout l’été qui est en pleine fermentation: la création par Mélisme(s) de l’oratorio de Frédérique Lory sur des textes de Xavier Grall (à Auray le 18 juillet), les enregistrements publics du nouvel album de Loened Fall (à partir du 7 juillet à Ploumagoar), les concerts avec Gilles Le Bigot, la reprise en août de “La Chanteuse, l’infini et la clef à molette”, le week-end du 21 juillet à l’Abbaye du Relec (concert le 21 avec Nolùen Le Buhé et Annie Ebrel, et le lendemain, ne ratez pas Lo Còr de la Plana dont je fonderai un jour la branche bretonne du fan-club!) et tout et tout…
Bon, j’arrête là, il y a un agenda sur ce site, après tout!
C’était juste pour dire que, même quand elle ne revêt pas son habit de lumière pour arpenter la piste aux étoiles qui sont nées sous les feux de la rampe, l’artiste ravaille. Ce qui n’est pas une faute de frappe mais encore une citation.