Chapitre 1: où elle invente l’eau chaude

Bon, tout a déjà été dit: l’originalité confondante de démarrer un blog aujourd’hui, les voluptés égocentriques de l’exercice, les doutes quant à l’intérêt qu’il présentera pour quiconque, et ceux, plus retors encore, quant au bien-fondé de révéler telle ou telle chose précisément au cas où elle intéresserait quelqu’un. Le danger DE ne pas être pertinent, et le danger À l’être.


Mais voilà, pour tous ces atermoiements, la vérité est que : a) je suis une “klakenn” et je pense que vous allez vite comprendre ce que ça veut dire ; b) ce site s’avèrera peut-être une bonne réponse à l’éternelle question “que fais-tu en ce moment?” c) peut-être, peut-être rendra-t-il plus évident pour vous ce qui l’est pour moi: la cohérence profonde d’un travail dont la partie émergée est (n’étant pas toujours totalement abrutie je m’en rends bien compte) sûrement déroutante.


C’est d’ailleurs de ce dernier point qu’il est question aujourd’hui, dans le courrier suivant,  et sûrement pas pour la dernière fois.